jeudi 1 octobre 2009

New York Baby

Aujourd'hui est un grand jour. Pour la première fois, mon pied à foulé le sol béni des Etats-Unis.

Mais à quel prix:

(je passe l'épisode où j'ai oublié d'imprimer mes billets éléctroniques, point trop n'en faut)

Se lever aux aurores,
prendre le RER,
arriver très en avance,
poireauter,
se rendre compte qu'on est perdu,
retrouver son chemin,
enregistrer les bagages,
poireauter,
prendre un café,
poireauter,
poireauter,
accéder à la salle d'embarquement,
acheter des clopes,
poireauter,
embarquer,
prendre le petit dèj dans l'avion,
arriver à Londres,
se faire contrôler,
poireauter,







se rendre compte qu'on à 8 heures à attendre jusqu'à son vol
trouver un moyen de sortir de l'aéroport,
bavarder avec d'autres voyageurs en transit,
poireauter,
fumer,
poireauter en fumant,
fumer en poireautant,
lire 2 livres,
fumer,
se faire contrôler,
faire 5 fois le tour des boutiques du terminal,
rentrer dans les boutiques et regarder les articles en faisant genre ça t'intéresse t'es à deux doigts d'acheter mais en fait non sous le regard placide des vendeuses qui ne sont pas dupes une seule seconde,
trouver un coin peinard pour se mettre les doigts de pieds en éventail et faire des dessins,
poireauter,





tourner un peu en rond,
sérieusement ronger son frein,
subir un contrôle mené en dépit du bon sens et du respect des droits de l'homme,




embarquer,
manger des plats anglais d'avion,
boire du café,
se tortiller sur le siège,
regarder des tas de films,
croire pendant 7 heures que ce qu'on voit par le hublot c'est la ligne d'horizon et qu'elle est vachement proche (on vol drôlement bas quand même), alors que c'est juste l'aile de l'avion,
poireauter,
voir enfin où se trouve la véritable ligne d'horizon, et admirer les petites lumières de la ville qui se rapproche,
compter les voitures sur les parkings,
atterrir avec un frisson d'angoisse,
se préparer pour la douane,
angoisser pour la douane,
récupérer ses bagages non sans avoir copieusement poireauté,
passer la douane comme une lettre à la poste,
s'orienter,
se planter de train quand on est tellement proche du but,
monter de justesse dans le bon train,
jubiler et faire un petit dessin pour preuve,




y être presque,





retrouver Sophie et François qui ont bravé la fatigue et les clochards en attendant à Penn station,
prendre le métro newyorkais,
marcher jusqu'à la maison,
s'émerveiller des bâtiments en brique rouge,
découvrir un appart super,
s'endormir après avoir vécu la journée la plus longue, et surtout la plus chiante du monde.

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