samedi 3 octobre 2009

Day 2 : Brooklyn Museum and miscellaneous

Aujourd'hui avec Sophie, on s'est cassé le nez au Brooklyn Museum. C'est gratuit le 1er Samedi du mois à partir de 17h , et manque de pot il n'est toujours que 15h quand nous débarquons, trempées par une averse coriace dans le hall du musée rempli de Rodin. Comme l'appartement est tout proche, nous sommes venues à pied, la bouche en cœur. Qu'à cela ne tienne, ne nous laissons pas abattre par nos chaussettes trempées, en route pour Atlantic Avenue, à quelque stations d'ici. On trouve là bas un des rares centres commerciaux (mall) intramuros de New York. Notre but ultime: Target. C'est un genre de grande surface, où on trouve tout, et il ne fait pas bon (pour le portefeuille) s'y attarder trop longtemps. Notre objectif: un matelas pneumatique. Par là n'entendez pas un petit machin de plage qui se dégonfle dès qu'on pose un drap de bain dessus. Non. Il s'agit d'une structure de la largeur d'un lit, mesurant environ 30 cm d'épaisseur, et sur lequel on peut quasiment sauter, pour la modique somme de 18$ (taxes included). Ils sont fort ces américains.

Rebelotte le Brooklyn Museum (ils acceptent les parapluies dans les vestiaires). Cinq étages avec des collections diverses et variées. Après un vague coup d'œil aux peintures européennes, direction les antiquités égyptiennes. Quelques phrases cultes:
"Oh! J'ai raté la petite danseuse Nagada"



"Pfff! Le couteau du Gebel el Arak est vachement mieux"
"Hey regarde! Les bas-reliefs de Nespakachouty!"

Autre point marquant de la visite, les periods rooms. C'est comme des maisons de poupées géantes, avec ameublement d'époque (17ème, 18ème, 19ème), et pour admirer tout ça il suffit de passer la tête par la fenêtre et hop, on est transporté dans La petite maison dans la prairie, ou si on a plus de chance, dans Autant en emporte le vent.

Ambiance festive ce soir également puisque la gratuité va de paire avec évènement culturel. On trouve des minis bars dans tous les coins du musées, ainsi que des chanteurs d'opéra, qui costumés ou non, poussent la chansonnette face aux œuvres (et au public nombreux et varié).

Il y avait aussi un festival de cinéma hongrois mais on y est pas allé.

A la maison, on retrouve François et son pote Stan, qui vient tout juste d'arriver. Pour fêter ça, on boit une bière et en route pour le diner (daille-neur), où on se fait plaisir avec des burgers so typical, avec pickles et coleslaw.

Je passe sur l'épisode dramatique où je crois que j'ai perdu ma carte de métro dans le métro (51$ dans les dents tout de même) et en fait non, elle était juste par terre à mes pieds, et je vous laisse sur cette note hautement humoristique:


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