samedi 28 novembre 2009

mardi 20 octobre 2009

dimanche 18 octobre 2009

Day 17: What to do on a cold rainy day of October in New York? (2)

Sinon quand il pleut, on peut aussi aller faire du bateau sur la côte Atlantique, c'est sympa.

Pour atteindre le pays de la liberté, de nombreuses épreuves attendent les émigrants.

Il faut braver les flots noirs et écumeux, le vent et le froid mordant.




Et passer les portes d'Ellis Island, lieu d'espoir et de crainte.


La longue attente de le grand hall, et enfin, l'enregistrement sur le fameux registre.




Et à nous l'Amérique...




samedi 17 octobre 2009

Day 16: What to do on a cold rainy day of October in New York?

1/Aller au marché bio d'Union Square



2/Acheter une citrouille, jolie mais pas trop rebondie



3/ Rentrer vite vite se faire un thé à la maison

4/ Découper la citrouille avec un grand couteau, la vider le tout en écoutant du classique fort dans la cuisine



5/Avec la chair (et des patates et du lards et des oignons et des épices et surtout le savoir-faire de François), faire une soupe


6/ Faire griller les pépins au four avec du sel pour faire des petits grignottes apéritifs (ou pas, parcequ'en vrai c'est pas très bon)

7/ Avec la citrouille faire un bougeoir d'Halloween



8/ Pendant que la soupe revient à petit feu, pourquoi ne pas mittonner des petits cupcakes?



9/ Le soir venu, déguster entre amis à la lueur de la bougie

mercredi 7 octobre 2009

Day 6: Walk like an egyptian

Comme Sophie et François travaillent, Stan et moi avons été missioné pour aller quérir les places d'opéra à 20$. La vente commence à midi mais il faut être là vers 10h30 nous à assuré François. Mais il se trompait. Ce sont les places pour les seniors qui s'achètent à ce moment là, il nous faut donc revenir à 18h. Fort marris, nous voilà contraint à prendre un pti dèj à emporter chez Starbuck, que l'on consomme... dans Central Park. Je dois dire que j'ai vécu des trucs pires. Et puis, comme dirait Carla Bruni, on a de la chance avec le temps.



Ensuite, on doit retrouver François au Met. Et en traversant le park, on passe par là:

N'est-ce pas absolument romantique et buccolique?

On mange avec François et des collègues à lui dans la cantoche (quand je dis cantoche...) du personnel du musée. Moi je suis trop fière d'être là, STAFF ONLY ya marqué sur la porte. Les mecs me font remarquer avec blasitude que la bouffe est la même dans la cafète ouverte au public, mais même.

François nous distribue des badges pour le musée et vogue la galère.
Je commence par l'Egypte. Les collections sont riches et pas mal foutues je dois dire. J'en prends plein les yeux. Ma salle préférée est celle consacrée à Hatshepsout, une des rares pharaonnes. Il y aurai eu Nitocris, à l'Ancien Empire, mais on se demande si c'est pas un garçon au prénom mal traduit, Neferousobek {Sobekneferu pour les amerloques} au Moyen Empire avec quelques statues, et après Taousert, qui figure sur quelques bas-reliefs et je ne parlerai pas de Cléopâtre parce que sérieux, les pharaons c'était fini depuis belle lurette. La salle comprend bien une dizaine d'Hatshepsout, dans différentes postures et costumes. Ce qui est ouf, c'est qu'au fil de son règne, elle fait disparaître petit à petit la féminité de ses représentations. Je trouve ça dommage, parce qu'un pharaon avec des nichons, how cool is that?

Et puis au détour d'une salle, il est là. Mon coeur manque un battement, mes jambes faiblissent, des larmes de ravissement me montent aux yeux. J'ai connu son père autrefois, je l'ai aimé follement, à Paris et bien sur à Louxor. Mais lui... et cette pommette, le modelé de la joue, et la courbe de sa bouche... Je suis perdue à jamais.

Aucune photo ne saurait lui rendre dignement hommage.

Après ça, tout me parait bien fade. Je m'extasie néanmoins devant les collections océaniennes, je suis éblouie par les ors du Pérou, je me fais des petits blind test dans la section peinture début 20ème. Et puis je me perds dans les period rooms. C'est rigolo parce qu'il n'y a pas seulement des intérieurs américains, mais aussi des pièces entières d'hôtels français entièrement reconstitués. Mais au bout d'un moment, c'est lassant. Je trainasse dans la section armes et armures (de Henri II aux samouraïs) et tout soudain il est l'heure d'aller faire la queue pour les places à 20$.

Et quelle queue! Malgré la pieuse attente à laquelle nous nous sommes contraint, nous n'avons pu obtenir ces fameuses places. On s'est rabattu sur des "stand up tickets" à 22,5$. Moi j'ai un peu peur parce que c'est long et un petit chiant à la fin les opéras, alors je me dit que je vais pas tenir. En fait, au bout de 30 sec, on se rend compte qu'il y tout plein de sièges vides, que l'on investit plus ou moins discrètement. Du coup je me demande bien pourquoi on a fait la queue.


Les bidochons à l'opéra:



L'opéra, le bâtiment c'est une grosse tarte à la crème.

Ben, l'opéra, le spectacle c'est un peu pareil. Déjà, on va voir Aïda, qui est en soit un monument d'Egyptomanie. Et puis, c'est l'Amérique que diable. Alors les costumes, les décors, c'est du 100% technicolor.

Pour vous donner une idée, l'apothéose a eu lieu à l'acte III, avec l'arrivée d'un général victorieux. Un nombre considérable de figurants défile, l'or et la chatoyance nous éblouissent de toute part, et lorsque, innocemment, j'ironise, persuadée d'avoir eu ma dose, battant des mains et réclamant un supplément de paillettes, 2 chevaux empanachés font leur entrée sur scène.

NB: Toutes les photos de l'opéra sont courtesy of mister Francis B.



Je fais vachement bien la cantatrice pas vrai?

Après une telle journée, on s'est un peu endormi dans le métro.

dimanche 4 octobre 2009

Day 3 : Wall Street/Battery PArk/Brooklyn Bridge

Blueberry Pancakes et promenade dominicale à l'extrême sud de Manhattan avec vue sur le front de mer.



La prochaine fois je zoomerai, c'est promis







Lecture et trainage sur le gazon pour profiter pleinement de cette journée particulièrement ensoleillée.



Au retour, on traverse le Brooklyn Bridge. Et là tout y est: ciel dégagé, soleil couchant, lune rousse montante, structure élégante du pont à haubans, statue de la liberté, Empire State et Chrysler Building... je peux mourir.

NB: Cette photo est une preview. Vous pourrez vraiment voir la statue de
la liberté et tout quand j'aurais piqué les photos d'un de mes colocs!

samedi 3 octobre 2009

Day 2 : Brooklyn Museum and miscellaneous

Aujourd'hui avec Sophie, on s'est cassé le nez au Brooklyn Museum. C'est gratuit le 1er Samedi du mois à partir de 17h , et manque de pot il n'est toujours que 15h quand nous débarquons, trempées par une averse coriace dans le hall du musée rempli de Rodin. Comme l'appartement est tout proche, nous sommes venues à pied, la bouche en cœur. Qu'à cela ne tienne, ne nous laissons pas abattre par nos chaussettes trempées, en route pour Atlantic Avenue, à quelque stations d'ici. On trouve là bas un des rares centres commerciaux (mall) intramuros de New York. Notre but ultime: Target. C'est un genre de grande surface, où on trouve tout, et il ne fait pas bon (pour le portefeuille) s'y attarder trop longtemps. Notre objectif: un matelas pneumatique. Par là n'entendez pas un petit machin de plage qui se dégonfle dès qu'on pose un drap de bain dessus. Non. Il s'agit d'une structure de la largeur d'un lit, mesurant environ 30 cm d'épaisseur, et sur lequel on peut quasiment sauter, pour la modique somme de 18$ (taxes included). Ils sont fort ces américains.

Rebelotte le Brooklyn Museum (ils acceptent les parapluies dans les vestiaires). Cinq étages avec des collections diverses et variées. Après un vague coup d'œil aux peintures européennes, direction les antiquités égyptiennes. Quelques phrases cultes:
"Oh! J'ai raté la petite danseuse Nagada"



"Pfff! Le couteau du Gebel el Arak est vachement mieux"
"Hey regarde! Les bas-reliefs de Nespakachouty!"

Autre point marquant de la visite, les periods rooms. C'est comme des maisons de poupées géantes, avec ameublement d'époque (17ème, 18ème, 19ème), et pour admirer tout ça il suffit de passer la tête par la fenêtre et hop, on est transporté dans La petite maison dans la prairie, ou si on a plus de chance, dans Autant en emporte le vent.

Ambiance festive ce soir également puisque la gratuité va de paire avec évènement culturel. On trouve des minis bars dans tous les coins du musées, ainsi que des chanteurs d'opéra, qui costumés ou non, poussent la chansonnette face aux œuvres (et au public nombreux et varié).

Il y avait aussi un festival de cinéma hongrois mais on y est pas allé.

A la maison, on retrouve François et son pote Stan, qui vient tout juste d'arriver. Pour fêter ça, on boit une bière et en route pour le diner (daille-neur), où on se fait plaisir avec des burgers so typical, avec pickles et coleslaw.

Je passe sur l'épisode dramatique où je crois que j'ai perdu ma carte de métro dans le métro (51$ dans les dents tout de même) et en fait non, elle était juste par terre à mes pieds, et je vous laisse sur cette note hautement humoristique:


jeudi 1 octobre 2009

New York Baby

Aujourd'hui est un grand jour. Pour la première fois, mon pied à foulé le sol béni des Etats-Unis.

Mais à quel prix:

(je passe l'épisode où j'ai oublié d'imprimer mes billets éléctroniques, point trop n'en faut)

Se lever aux aurores,
prendre le RER,
arriver très en avance,
poireauter,
se rendre compte qu'on est perdu,
retrouver son chemin,
enregistrer les bagages,
poireauter,
prendre un café,
poireauter,
poireauter,
accéder à la salle d'embarquement,
acheter des clopes,
poireauter,
embarquer,
prendre le petit dèj dans l'avion,
arriver à Londres,
se faire contrôler,
poireauter,







se rendre compte qu'on à 8 heures à attendre jusqu'à son vol
trouver un moyen de sortir de l'aéroport,
bavarder avec d'autres voyageurs en transit,
poireauter,
fumer,
poireauter en fumant,
fumer en poireautant,
lire 2 livres,
fumer,
se faire contrôler,
faire 5 fois le tour des boutiques du terminal,
rentrer dans les boutiques et regarder les articles en faisant genre ça t'intéresse t'es à deux doigts d'acheter mais en fait non sous le regard placide des vendeuses qui ne sont pas dupes une seule seconde,
trouver un coin peinard pour se mettre les doigts de pieds en éventail et faire des dessins,
poireauter,





tourner un peu en rond,
sérieusement ronger son frein,
subir un contrôle mené en dépit du bon sens et du respect des droits de l'homme,




embarquer,
manger des plats anglais d'avion,
boire du café,
se tortiller sur le siège,
regarder des tas de films,
croire pendant 7 heures que ce qu'on voit par le hublot c'est la ligne d'horizon et qu'elle est vachement proche (on vol drôlement bas quand même), alors que c'est juste l'aile de l'avion,
poireauter,
voir enfin où se trouve la véritable ligne d'horizon, et admirer les petites lumières de la ville qui se rapproche,
compter les voitures sur les parkings,
atterrir avec un frisson d'angoisse,
se préparer pour la douane,
angoisser pour la douane,
récupérer ses bagages non sans avoir copieusement poireauté,
passer la douane comme une lettre à la poste,
s'orienter,
se planter de train quand on est tellement proche du but,
monter de justesse dans le bon train,
jubiler et faire un petit dessin pour preuve,




y être presque,





retrouver Sophie et François qui ont bravé la fatigue et les clochards en attendant à Penn station,
prendre le métro newyorkais,
marcher jusqu'à la maison,
s'émerveiller des bâtiments en brique rouge,
découvrir un appart super,
s'endormir après avoir vécu la journée la plus longue, et surtout la plus chiante du monde.